Bataclan.
Ce treize novembre, un vendredi,
pour une soirée entre amis,
ils étaient, joyeux, réunis,
jeunes garçons et jeunes filles,
pour écouter de la musique
dans le cadre si sympathique
du Bataclan, salle mythique tant pour le « rock » que les « classique. »
Quand a débuté le concert,
tout aussitôt, ce fut l’enfer.
Surgissant du fond de la salle,
hurlant et tirant en rafale,
de noir vêtus, et cagoulés,
en mitraillant de tous côtés,
ils sont venus semer la mort,
en concentrant tous leurs efforts,
sur des cibles, en particulier,
où en grand nombre, rassemblés,
du même sentiment animés,
la défense de nos liberté,
des « infidèles » étaient visés.
De l’Apocalypse, cavaliers ,
horde sauvage, fanatisée,
ils ont, partout laissé leur trace,
de Saint-Denis, jusqu’aux terrasses
des bistrots et des restaurants,
pour en finir au Bataclan.
Ainsi s’est un Vendredi Noir,
au martyrologue de l’Histoire,
qui en lettres de sang s’écrit,
pour dénoncer l’ignominie.
Aux citoyens du monde entier,
il appartient de relever
ce défi qui leur est lancé :
« Sauvegarder nos libertés. »
Quand toutes formes de barbarie
se verront mises au pilori,
au cri de «Liberté Chérie, »
renaîtra la Démocratie.
Alors, tous nos petits-enfants
iront, ensemble au Bataclan,
qu’ils soient chrétiens ou musulmans.
J.F B 28 novembre 2015.